Depuis que j’ai ouvert un salon esthétique à Tokyo en 2009, je travaille en tant que praticienne et nutritionniste.
J’ai pratiqué plus de 2000 soins de beauté avec bonheur et pourtant ma vie n’a pas toujours été simple.
Depuis mon enfance, j’ai toujours souffert de troubles physiques. J’avais de l’urticaire dont les raisons de l’apparition restaient inexpliquées, une peau rugueuse, de la cellulite, des boursouflures et souffrais de l’obésité, auxquels s’ajoutaient des problèmes d’ordre psychologique comme être à fleur de peau, mélancolique, et bloquée dans l’inactivité.
Dans la grande majorité des cas, les repas de ma jeune mère, qui n’avait aucune connaissance en nutrition, se limitaient à
un hamburger McDonald’s ou des “ramen”, nouilles instantanées.
Pour réduire la peau flasque et l’épaisseur de mes jambes qui se touchaient à chaque pas que je faisais,
ou pour améliorer mon alimentation, je ne sais pas combien j’ai bien pu dépenser dans des instituts de beauté, allant de salon en salon pour recevoir des soins et toute sorte de massage.
Lorsque j’étais étudiante, je travaillais comme serveuse à temps partiel dans un bar où nous devions boire tous les soirs pour “accompagner les clients”. Cela signifiait souvent au moins deux bouteilles de vin par nuit, plus du saké et on dépensait l’argent en paris et jeux. Avec ce rythme, je passais la majorité de mes cours à dormir. Autre conséquence bien plus grave, j’ai eu un cancer du sein à 22 ans.
Quand je suis tombée malade, la beauté et les soins n’avaient aucune importance pour moi.
Cependant, afin de vivre plus longtemps et de retrouver ma santé, j’ai repris le chemin de la faculté. De façon plus studieuse cette fois. J’y ai étudié sérieusement la nutrition, puis la nutrition orientale dans une école professionnelle.
Et j’ai appris le massage des méridiens et l’acuponcture chez l’acupuncteur qui avait diagnostiqué ma maladie du sein à partir du pouls de mon poignet et des tensions présentes sur la plante de mon pied.
C’est ainsi que j’ai pris conscience que le régime alimentaire de “type occidental moderne”, ajouté à une vie stressante font baisser mon système immunitaire et peuvent même causer un cancer du sein. C’est pourquoi je suis passée à un régime alimentaire de typiquement japonais, centré sur les aliments végétaux fermentés tout en continuant à observer chaque jour mes pieds, ma tête et mon visage afin de guérir du cancer du sein.
[La beauté est un élément de la santé. Le salon de soin et de santé EDOBI est né d’une maladie découverte par hasard.]
Après une opération chirurgicale pour mon cancer du sein, à l’âge de 23 ans, j’ai obtenu mon certificat de diététiste agréée.
J’ai remarqué que mon urticaire se soignait. Ma peau était devenue plus lisse aussi. En plus j’ai perdu 10 kg de façon naturelle. Mon corps s’est transformé et ma dépression a disparu.
Paradoxalement, j’ai surmonté ce triste accident de vie qui m’a fait perdre un des atouts majeurs pour les femmes à cause de ce cancer du sein et pourtant j’ai réussi une transformation plus profonde et magnifique.
Pour faire apprendre le travail aussi par l’expérience,
je suis allée consulter ma grand-mère, qui vendait des produits cosmétiques,
elle m’a dit “Pour le massage du visage, je connais un bon professeur.”
Ma grand-mère, qui était une geisha, m’a présenté à une experte en massage du visage et j’y suis allée.
A bientôt près de 70 ans, une femme se tenait droite comme un “i” dans ce salon sans pancarte à l’entrée. Elle restait debout de longues heures pour prodiguer ses soins aux clients. On retrouvait des geishas, des femmes de politiciens, des femmes d’affaires… Des gens que je n’aurais jamais croisés autrement et qui “m’acceptaient” aux côtés du maître comme jeune assistante.
C’est en combinant les techniques de beauté du visage apprises chez cette experte, les massages corporels appris chez de grands acupuncteurs et mes connaissances en nutrition que j’ai pu le créer.
La méthode de beauté EDOBI a nécessité 10 ans. Mais c’est une méthode complète pour votre beauté en partant des points essentiels du corps.
Revisitée dans un style moderne